Un peu partout dans le monde, il existe une multitude de chantiers qui sont entrepris chaque jour. En fait, le type de chantier dépend exclusivement de la nature de l’activité. Par ailleurs, l’envergure de chaque chantier dépend des moyens de financement des entreprises chargées de leur exécution. D’une part, il existe des entreprises simples, tandis que d’autre part, il y a les firmes multinationales qui arrivent à dompter des projets gigantesques. Dans le domaine de la manipulation des produits dangereux, il y a le cas des atmosphères explosives. À travers cet article, découvrez la réglementation des atmosphères explosives.

L’objectif de la réglementation

Actuellement, les zones possédant des atmosphères explosives prolifèrent un peu partout. En outre, elles offrent une opportunité considérable pour l’économie du pays et pour la population tout entière. De ce fait, l’administration centrale permet leur exploitation. Cependant, cette exploitation n’est pas totalement libre. Autrement dit, elle est soumise à une réglementation très stricte. La mise en place de cette réglementation est justifiée par une idée de protection. Effectivement, le législateur a été tenu de protéger ceux qui travaillent dans ce genre de circonscription géographique. Pour cela, toute entreprise qui désire se lancer dans cette aventure doit obtenir une autorisation de la part de l’administration centrale. À remarquer que cette autorisation est délivrée intuitu personae ou en considération de la personne. Ce qui veut dire qu’elle est personnelle et ne peut être cédée. Par ailleurs, la délivrance de ladite autorisation suit une procédure formelle comme l’assemblage d’un dossier contenant les informations sur le site, les risques pouvant être encourus et les protocoles atex utilisés.

Le type de réglementation

Pour les zones à atmosphères explosives, les réglementations sont les mêmes malgré l’existence d’une multitude de matériaux dangereux. Ainsi sont réglementées les usines chimiques, les aéroports, mais aussi les usines alimentaires et nucléaires. En principe, ces protocoles sont relatifs à la sécurité. D’une part, il y a la sécurité incendie, tandis que d’autre part, il y a la sécurité industrielle. La sécurité incendie concerne la procédure à suivre en cas de survenance d’un incendie au sein du site. Plus précisément, il s’agit de déterminer les appareils utilisés pour anéantir le feu, mais aussi le déroulement de l’évacuation de la zone à savoir, les issues de secours et le comportement qui doit être adopté par tous les travailleurs. Pour ce qui est de la sécurité industrielle, la réglementation stipule les tenues et accessoires portés dans l’enceinte de la zone atex. À noter qu’il existe plusieurs types de risques. Premièrement, il y a le risque lié à l’intoxication de l’air, deuxièmement, il y a également le risque d’explosion et de brûlure. C’est la raison pour laquelle certaines tenues sont exigées pendant la prestation de travail. Parmi elles, il y a les différentes combinaisons, les casques, les lunettes de protection et les gants. Aussi, il faut savoir que dans les zones atex, le danger est classifié en trois catégories. En premier lieu il y a le danger permanent, ensuite, il y a le danger occasionnel et enfin il y a le danger rare.

Le complément

Il est vrai que la plus grande partie de la réglementation des zones atex énumère les consignes de sécurité incendie et sécurité industrielle. Mais afin de parfaire la protection de tous les travailleurs, un nouveau paramètre a vu le jour, c’est la communication. Les experts ont inséré ce paramètre dans le but d’offrir un maximum de sécurité lors de l’exploitation. Étant donné l’étendue de la zone en question, la transmission d’informations en cas de problème est devenue capitale. Par conséquent, les outils de communication doivent être à la fois performants et faciles d’utilisation.